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Global/Scotland: Nautilus commemorates maritime professionals on International Workers Memorial Day

Nautilus commemorates maritime professionals on International Workers Memorial Day

29 April 2025

Nautilus International officials laid a wreath in remembrance of maritime officials killed, disabled, injured, or made unwell in performance of their duties to mark International Workers Memorial Day (IWMD), which is held each year on 28 April.

The wreath-laying took place on the first day of the STUC Annual Congress, which is taking place in Dundee between 28 and 30 April. Nautilus director of organising Martyn Gray attended the IWMD event at Caird Hall on behalf of Nautilus, where he laid a wreath along with several other STUC affiliates. The wreaths have now been positioned at the city’s remembrance tree.

https://www.nautilusint.org/en/news-insight/news/nautilus-commemorates-maritime-professionals-on-international-workers-memorial-day/

Global: #IWMD25 – Unions unite for safe work in the digital age | UNI

This 28 April, International Workers’ Memorial Day (IWMD), the global trade union movement is focusing on technology and workplace health and safety.

UNI is bringing together content moderators from around the world for the first-time ever to Nairobi, Kenya, to build a shared strategy for making their jobs safe, sustainable and union.

Content moderators, who shield billions of social media users from harmful and traumatic material, are exposed to hundreds of videos, images and texts every day depicting extreme violence, sexual abuse, hate speech and other egregious behaviour. Depression, post-traumatic stress disorder, sleeplessness and suicidal thoughts as a result from this work is all too common.

 

African Tech Workers Rising organizer Sonia Kgomo, a former Facebook content moderator from Kenya, wrote earlier this year in the Guardian:

For two years, I spent up to ten hours a day staring at child abuse, human mutilation, racist attacks and the darkest parts of the internet so you did not have to.
You could not stop if you saw something traumatic. You could not stop for your mental health. You could not stop to go the bathroom. You just could not stop. We were told the client, in our case Facebook, required us to keep going.

Kgomo highlighted not only the disturbing nature of the content but also the intense pace demanded by her employer, the outsourcing firm Sama. Moderators’ performance was closely tracked, often given just seconds to evaluate each piece of troubling content.

Such precise and constant monitoring is increasingly  enabled by algorithmic management systems and artificial intelligence. The International Trade Union Confederation (ITUC) is focusing this year’s IWMD on the consequences of digital surveillance and automation for workers’ health as part of their campaign ahead of important discussions at this year’s International Labor Conference.

Across nearly all economic sectors, this technology is squeezing workers to meet inhumane production targets and deteriorating workers’ mental and physical wellbeing with the extreme pressure of constant, real-time micromanagement and automated assessment.

For example, Amazon’s performance monitoring systems make workers feel “stressed, pressured, anxious, like a slave, robot and untrusted,” according to an international study of Amazon employees. Nearly 60 per cent of the over 2000 Amazon worker respondents from eight countries

UNI Global Union General Secretary Christy Hoffman said:

Job titles like ‘content moderator’ and the extreme surveillance workers now endure were unimaginable just a short time ago, but workers organizing for safe jobs and a real say about their conditions is as old as the labour movement itself. Unions have always fought and won protections against technological abuse. With every new form of workplace tech, the urgency grows to make it serve rather than hurt workers.

UNI has compiled many examples of unions pushing back against the expansion of bossware and digital surveillance in its report, Algorithmic Management: Opportunities for Collective Action.  Showing yet again that it is union workplaces that are safe workplaces.

International Workers Memorial Day is the day that the trade union movement unites to remember workers at home and across the globe who have paid the ultimate price, those who left for work and never returned, as well as those whose lives have been altered by workplace injury or harm.

#IWMD25: Unions unite for safe work in the digital age

Global: Journée internationale de commémoration des travailleuses et des travailleurs morts ou blessés au travail 2025 : protéger les droits des travailleurs à l’ère de la numérisation et de l’intelligence artificielle

À l’occasion de la Journée internationale de commémoration des travailleuses et des travailleurs morts ou blessés au travail, du 28 avril 2025, la CSI réclame des actions urgentes pour préserver la vie et les droits des travailleuses et des travailleurs à l’ère de la numérisation et de l’intelligence artificielle (IA).

L’IA transforme le monde du travail à une vitesse sans précédent. Mais derrière la promesse d’innovation se profile une réalité plus sombre : gestion algorithmique, surveillance constante, objectifs de productivité impossibles et conditions de travail dangereuses. La technologie est utilisée non pour améliorer les conditions de travail et la sécurité au travail, mais pour exploiter les travailleuses et les travailleurs, mettant leur vie et leur santé en danger.

  • La gestion par l’IA accentue déjà la pression s’exerçant sur 427 millions de travailleurs dans le monde.
  • Quatre-vingts pour cent des gros employeurs utilisent l’IA pour suivre la productivité individuelle au travail.
  • Les contrôles incessants, les objectifs irréalistes et l’absence de consultation sur les modalités d’utilisation de la technologie exposent les travailleurs à l’épuisement, à des blessures et à un stress insupportable.

« Trop souvent, l’intelligence artificielle est déployée non comme un instrument du progrès, mais comme une arme contre les travailleurs »le secrétaire général de la CSI, Luc Triangle

« Des entrepôts aux hôpitaux, sur les vélos de livraison ou dans les laboratoires de données, les travailleurs sont plus que jamais sous pression. Le déploiement de nouvelles technologies doit respecter les normes, comme tout autre changement sur le lieu de travail : les travailleuses et les travailleurs ont le droit d’être consultés et de participer. Ce droit fondamental et démocratique sur le lieu de travail garantira que l’utilisation de l’IA soit pensée en accordant une place centrale à la sécurité, à l’équité et à la dignité. Les travailleurs et leurs syndicats doivent avoir un siège à la table dans l’intérêt de tous. »

Le déploiement de nouvelles technologies, comme l’IA, sans consultation adéquate des travailleurs et de leurs syndicats pose déjà de graves problèmes dans le monde :

  • Aux Philippines, un livreur à vélo, Jasper Dalman, est décédé à 19 ans pendant qu’il travaillait pour Foodpanda. Son syndicat, RIDERS-SENTRO, a obtenu une reconnaissance et des droits en matière d’assurance après ce décès qui a mis en lumière les conséquences mortelles de l’exploitation algorithmique qui fixe des objectifs de productivité impossibles à tenir.
  • En Turquie, des modérateurs de contenu sur TikTok employés par Telus ont été licenciés après s’être organisés pour protester contre les charges de travail inhumaines imposées par l’IA et les contenus traumatisants.
  • Aux États-Unis, du personnel infirmier travaillant via des plateformes est confronté à des applications de gestion de planning contrôlées par l’IA qui passent outre la protection des travailleurs et créent des conditions dangereuses pour ce personnel et ses patients.

La CSI réclame :

Ce 28 avril, nous commémorons les morts et nous luttons pour les vivants. La technologie devrait travailler pour nous, et non contre nous.

Le nouveau rapport de la CSI, intitulé « Artificial intelligence and digitalisation : A matter of life and death for workers » (en français), identifie les dommages physiques et psychosociaux au travail qui se produisent lorsque ces technologies sont introduites sans consultation des travailleurs. Voir les matériels de campagne ici.

https://www.ituc-csi.org/Journee-internationale-de-commemoration-des-travailleuses-et-des-travailleurs-morts-ou-blesses-au-travail-2025

Global: Lugares de trabajo seguros para trabajadores y trabajadoras del sector de comida rápida ¡AHORA!

Imagen gráfica de un trabajador de Fast Food

¿Cómo se puede reconocer a quien trabaja en el sector de comida rápida en cualquier parte del mundo? Por las cicatrices en los brazos.
La industria de la comida rápida emplea a millones de personas en todo el mundo, en cientos de miles de locales. A pesar del enorme crecimiento del número de trabajadores y trabajadoras y de la rentabilidad, el sector ha optado por priorizar las ganancias sobre las personas, con condiciones de trabajo peligrosas y abusivas. Para muchos trabajadores y trabajadoras jóvenes, es nuestro primer trabajo y nos deja cicatrices de por vida.

Los trabajadores y trabajadoras de comida rápida merecemos un lugar de trabajo seguro. Y nos lo merecemos ahora.

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Global: Des lieux de travail sûrs pour les travailleurs-euses de la restauration rapide MAINTENANT !

Des lieux de travail sûrs pour les travailleurs-euses de la restauration rapide MAINTENANT !

Comment reconnaître un-e employé-e de de la restauration rapide n’importe où dans le monde ? Par les cicatrices sur nos bras.
Des millions de travailleurs-euses sont employé-e-s par l’industrie de la restauration rapide dans le monde, sur des centaines de milliers de sites. Malgré l’augmentation considérable du nombre de travailleurs-euses et de la rentabilité, le secteur a choisi de privilégier les profits au détriment des personnes, avec des conditions de travail dangereuses et abusives. Pour de nombreux-euses jeunes travailleurs-euses, il s’agit de leur premier emploi, qui les marque à vie.

Les travailleurs-euses de la restauration rapide méritent un lieu de travail sûr. Et nous le méritons maintenant.

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Global: Too hot to work – Action Call – BWI

Too Hot To Work – Action Call

As the planet heats up and deadly heatwaves become more frequent and deadly, protecting frontline outdoor workers is critical. Under the call “Too Hot To Work,” BWI is fighting for a greener, cleaner and safer future, demanding that all workers have the right to:

  • STOP WORK when it’s too hot
  • PROTECTION from heat stress
  • COMPENSATION for work stoppages

Outdoor workers are already bearing the brunt of extreme heat, with 2.4 billion workers exposed to dangerous temperatures, causing 22.85 million injuries and nearly 19,000 deaths (ILO, 2024). Without urgent action, heat-related deaths could rise by an additional 250,000 per year by 2050 (WHO, 2023).

In response, BWI affiliates worldwide push year-round for safer workplaces, guaranteed worker protections, and fair compensations for heat-related work stoppages. Under the “Too Hot To Work” Campaign, BWI insists:

  • Everyone deserves protection from heat stress, at the workplace and in our communities, regardless of background, gender, migration or employment status.
  • We all need regulations and collective agreements in place to protect jobs, conditions, lives and livelihoods.
  • Governments must recognise the dangers of extreme heat for millions of workers and implement workplace heat adaptation and social protections.
  • Employers must take responsibility for heat-related hazards and risks at work, providing proper compensation, remedies and protective measures.

It is time for accountability against extreme heat. It is time to act!

Take action on International Workers’ Memorial Day (April 28th) and throughout the year:

1. Mobilise workers and communities:

  • Organise discussions about heat stress with members and workplace representatives
  • Launch public on social media campaigns to amplify worker voices. Download our campaign materials here!
  • Build alliances across sectors to strengthen the fight against extreme heat.
  • Promote a global petition demanding the right to stop work during extreme heat.

2. Negotiate agreements with employers to:

  • Set maximum temperature limits that account for weather conditions and humidity levels.
  • Adapt working conditions and arrangements, including scheduled workdays, during extreme heat.
  • Introduce heat-related health initiatives and regular heat-risk assessments.
  • Ensure additional protections, compensation and remedies for works.

3. Engage local, regional, and national authorities to:

    • Include heat protection provisions in procurement c covering protections against extreme heat and the health risks from heat stress in bidding processes and procurement contracts.
    • Ensure social protection provisions that cover workers’ income in periods of work stoppage.
    • Raise ambitions on climate mitigation measures and on extreme heat adaptations and worker compensation

Share your actions and inspire others!

Share your actions with your regional climate and campaign coordinator and/or with paola.cammilli@bwint.org

Don’t forget to:

 

Global: Día internacional de la memoria de los trabajadores: los sindicatos en primera línea frente a los riesgos climáticos – UNI

Día Internacional de la Memoria de los Trabajadores: Los sindicatos en primera línea frente a los riesgos climáticos  

Este Día Internacional de la Memoria de los Trabajadores28 de abril, UNI Global Union se une a los sindicatos de todo el mundo para exigir medidas urgentes contra la crisis climática.

A medida que suben las temperaturas, también “Riesgos climáticos para los trabajadoresel lema de la CSI para este día de recuerdo y compromiso.

La emergencia climática mundial ha creado nuevos peligros y agravado los ya existentes para los trabajadores. Como en tantas otras cuestiones de salud y seguridad en el trabajo, los sindicatos y la negociación colectiva son soluciones necesarias.

“La crisis climática está matando a los trabajadores, y los sindicatos están en primera línea para hacer que los empleos – y las comunidades – sean más seguros”, dijo la Secretaria General de UNI Christy Hoffman. “Los sindicatos contraatacan a los empleadores que intensifican cruelmente los objetivos incluso con un calor abrasador. Aseguramos las pausas obligatorias, los equipos vitales y las protecciones necesarias que salvan vidas. Abogamos por una transición justa hacia una economía sostenible, que no deje a ningún trabajador atrás.”

nuevo informe de la OIT concluye que un número “asombroso” de trabajadores (2.400 millones, es decir, más del 70% de la población activa mundial) se enfrentará a riesgos para la salud relacionados con el cambio climático, como el estrés térmico, el cáncer, las enfermedades cardiovasculares, las enfermedades respiratorias, las disfunciones renales y las afecciones mentales.

Aunque con razón se presta mucha atención a sectores como la construcción, la minería y la agricultura, los trabajadores de los servicios también se enfrentan a estos riesgos.

Este fin de semana, la UNI afiliará al Federación Coreana de Sindicatos de Trabajadores de Servicios (KFSU) hará huelga en Costco para protestar por las condiciones laborales injustas e inseguras en los establecimientos de la multinacional estadounidense en ese país. La huelga es la segunda desde que en junio de 2023 muriera un empleado en el trabajo tras exposición al calor extremo.  

El fallecido, un hombre de 29 años sin afecciones crónicas, trabajaba como cajero en la caja. En el momento de su muerte, se encargaba de los aparcamientos, los carros y la gestión del aparcamiento.

Murió durante una ola de calor, y el sindicato afirma que la empresa no proporcionó instalaciones de aire acondicionado ni termómetros independientes para los trabajadores del aparcamiento. Además, la empresa obligaba a los empleados a permanecer de pie durante todo el horario laboral, sin asientos ni zonas de descanso disponibles.

El presidente de la KFSU, Kang Kyu-Hyok, declaró entonces: “Condenamos enérgicamente a Costco Korea por no contratar la mano de obra necesaria, exprimir a los trabajadores para reducir costes y no proporcionar a tiempo lo esencial para la vida y la seguridad de los trabajadores. Costco debe tomar medidas para evitar que [este tipo de tragedia] vuelva a ocurrir”.

Las afiliadas de comercio de la región de Asia y el Pacífico de UNI aprobaron una resolución en apoyo de la huelga del 27 de abril en la que se pedía a a Costco Corea y al Director General Cho Min-Soo que acepten la responsabilidad “por la muerte evitable de su trabajador como accidente laboral” y a la empresa que negocie las condiciones en la tienda.

Los trabajadores de Amazon de todo el mundo tienen reivindicaciones similares. Por ejemplo, uno de los almacenes de la empresa en el sur de California alcanzó temperaturas de 106F (41C) el verano pasado, y los empleados tuvieron que trabajar a velocidades brutales para cumplir sus cuotas de producción.En el Reino Unido, el sindicato GMB ha hecho de la seguridad uno de los pilares de su campaña de sindicalización en Amazon, y ahora los trabajadores se encuentran en una lucha histórica por el reconocimiento sindical. lucha histórica por el reconocimiento sindical.

Pero no se trata sólo de los trabajadores del comercio. Los riesgos climáticos afectan a todos los sectores de UNI.

La OIT identifica a los deportistas como un grupo muy expuesto a temperaturas extremas. Por ello, sindicatos de jugadores como FIFPRO se están organizando para conseguir una mayor protección contra los trastornos inducidos por el estrés térmico.

En Brasil, el sindicato gráfico y de embalaje SINDICRIP ayudó a los trabajadores de WestRock a superar el aumento de las temperaturas organizándose en torno a la mejora del acceso al agua en el trabajo. Mediante una muestra de interés colectivo, los trabajadores consiguieron que la empresa se sentara a la mesa para conseguir más dispensadores de agua.

Los vigilantes de seguridad trabajan a menudo en el exterior y se enfrentan a las inclemencias del tiempo, como el calor hirviente, el frío extremo y una mayor exposición a los rayos UV cancerígenos. Los sindicatos están tomando medidas. Con el apoyo de UNI, el Sindicato de Trabajadores de Seguridad Gujarati de la India hizo campaña y consiguió agua potable, un segundo uniforme y refugio para ayudar a combatir temperaturas que alcanzan los 113F (45C). UNI también apoya a nuestra afiliada en Nepal, el Sindicato deTrabajadoresde Seguridad de Nepalpara conseguir abrigos de invierno adecuados para trabajar en el frío glacial.

Los empleados de correos se enfrentan a las consecuencias catastróficas del cambio climático. De hecho, UNI Correos y Logística identifica la crisis climática como uno de los mayores riesgos para los trabajadores postales.

Además de los peligros directos de trabajar en condiciones meteorológicas extremas, los gobiernos suelen utilizar a los trabajadores postales y la infraestructura postal en épocas de catástrofe para apoyar a las personas afectadas y ayudar a las organizaciones. La inundaciones de 2022 en Pakistán es un buen ejemplo.

Dado el daño que el clima extremo causa a los trabajadores, no es de extrañar que los sindicatos postales se hagan oír cada vez más no sólo en materia de protección del lugar de trabajo, sino también de política climática. UNI Correos y Logística ha propuesto un nuevo acuerdo ecológico para correos, y afiliadas como CUPW en Canadá están tomando la iniciativa de presionar para que el correo sea sostenible.

El Secretario General de la CSI, Luc Triangle declaró: “La crisis climática ya no es una amenaza lejana; es un peligro presente para los trabajadores de todo el mundo. Es imperativo que exijamos políticas y prácticas sólidas para proteger a nuestros trabajadores de los peligrosos impactos del cambio climático. Nuestro llamamiento a la acción es claro: debemos integrar las evaluaciones del riesgo climático y la preparación para emergencias en nuestras normas de seguridad y salud en el trabajo.”

Global: Plus le syndicat est fort, plus le lieu de travail est sûr – industriALL

Chaque année, plus de trois millions de travailleurs et travailleuses meurent à cause de leur travail et des dizaines de millions d’autres sont blessés. La santé et la sécurité sur le lieu de travail sont un droit essentiel, trop souvent ignoré. C’est pourquoi IndustriALL a mis en lumière à la fois les échecs et les réussites dans ce domaine au cours du mois précédant le 28 avril, Journée internationale de commémoration des travailleurs.

L’essor de la révolution industrielle, il y a près de 250 ans, a entraîné de terribles conditions de travail dans des usines mal ventilées et dotées d’équipements dangereux. Les mauvaises conditions de travail ont poussé les salariés à former des syndicats et à exiger des conditions de travail sûres et saines. Le rôle des syndicats a été synonyme de cette évolution, la santé et la sécurité au travail étant le moteur des réponses à ces changements souvent perturbateurs.

La première législation sur la santé et la sécurité, la Health and Morals of Aprecentices Act, a été adoptée au Royaume-Uni en 1784 à la suite d’une épidémie de fièvre chez les ouvriers des filatures de coton.

En 1984, le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) a institué le 28 avril comme journée d’hommage aux travailleurs tués ou blessés au travail, une journée qui a ensuite été reconnue au niveau international. En 2003, l’OIT a officiellement fait du 28 avril la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail afin de promouvoir des conditions de travail saines et de mettre l’accent sur la prévention des accidents du travail.

La date du 28 avril symbolise les luttes pour la santé et la sécurité sur le lieu de travail dans le monde entier et a fait de cette thématique un pivot stratégique autour duquel syndiquer et bâtir des syndicats forts.

La boucle a été bouclée en 2022 avec la reconnaissance par l’OIT de la santé et de la sécurité comme principe et droit fondamental au travail, s’ajoutant aux quatre autres principes et droits fondamentaux au travail de l’OIT : la liberté d’association et la reconnaissance effective du droit de négociation collective ; l’élimination de toutes les formes de travail forcé ou obligatoire ; l’abolition effective du travail des enfants ; l’élimination de la discrimination en matière d’emploi et de profession.

La Convention n° 155 sur la sécurité et la santé des travailleurs, de 1981, et la convention n° 187 sur le cadre promotionnel pour la sécurité et la santé au travail, de 2006, sont désormais considérées comme des conventions fondamentales qui entérinent la santé et à la sécurité en tant que principe et droit fondamentaux au travail.

Glen Mpufane, Directeur pour la santé et de la sécurité d’IndustriALL, a déclaré à ce sujet :

“La reconnaissance par l’OIT de la santé et de la sécurité comme principe fondamental et droit au travail est une victoire pour les travailleurs du monde entier découlant les luttes des travailleurs et travailleuses. C’est aussi un témoignage et un hommage à leurs longues années de leur lutte pour améliorer leurs conditions de santé et de sécurité sur le lieu de travail.

La santé et la sécurité au travail ne sont ni un avantage à négocier ni une faveur à demander. C’est un droit.”

Le plan d’action du Congrès 2021-2025 d’IndustriALL sur l’avancement des droits des travailleurs s’inscrit dans la lignée des luttes des travailleurs à travers le temps pour l’amélioration de leurs conditions de travail en mettant l’accent sur les droits fondamentaux à la liberté d’association et le droit à la négociation collective, ainsi qu’un salaire minimum adéquat, des limites maximales au temps de travail et la sécurité et la santé sur le lieu de travail.

IndustriALL fait campagne et promeut une approche de la santé et de la sécurité au travail fondée sur le droit, qui inclut :

  • la ratification et la mise en œuvre des conventions de l’OIT sur la santé et la sécurité dans tous les secteurs pour lesquels elle est compétente
  • une mobilisation pour l’adoption, dans l’idéal, d’une convention sur la sécurité et la protection de la santé contre les risques biologiques
  • la mise en œuvre de la Convention de Hong Kong

https://www.industriall-union.org/fr/plus-le-syndicat-est-fort-plus-le-lieu-de-travail-est-sur

Global: Cuanto más fuerte es el sindicato, más seguro es el lugar de trabajo – IndustriALL

Las cifras son alarmantes: se estima que más de 3 millones de personas mueren cada año a causa de su trabajo, mientras que decenas de millones resultan heridas. La salud y la seguridad en el lugar de trabajo es un derecho crucial ignorado demasiado a menudo. Por este motivo, en la antesala del Día Mundial de la Seguridad y la Salud en el Trabajo, que se celebrará el 28 de abril, IndustriALL pondrá el foco tanto en los fracasos como en los éxitos con respecto a este tema.

El auge de la Revolución Industrial, iniciada hace casi 250 años, trajo consigo condiciones de trabajo terribles, fábricas con mala ventilación y equipos peligrosos. Estas condiciones de trabajo nocivas llevaron a los trabajadores a formar sindicatos y exigir un entorno laboral seguro y saludable. El papel de los sindicatos ha sido sinónimo de esa evolución, y la salud y la seguridad en el trabajo han impulsado las respuestas a quienes buscan obstaculizar los avances.

La primera legislación en materia de salud y seguridad, la Ley de Salud y Moral de los Aprendices, de 1784, se promulgó en el Reino Unido como respuesta al brote de fiebre entre los trabajadores de las fábricas de algodón.

En 1984, el Sindicato Canadiense de Empleados Públicos (CUPE) estableció el 28 de abril como un día para conmemorar a los trabajadores fallecidos o heridos en el trabajo, fecha que posteriormente obtuvo reconocimiento a nivel internacional. En 2003, la OIT fijó oficialmente el 28 de abril como Día Mundial de la Seguridad y la Salud en el Trabajo para promover condiciones de trabajo saludables y poner el foco en la prevención de los accidentes laborales.

El 28 de abril simboliza las luchas por la salud y la seguridad en el lugar de trabajo en todo el mundo, y convierte este tema en un eje estratégico en torno al cual sindicalizar y construir sindicatos fuertes.

La lucha llegó a un punto clave en 2022, cuando la OIT reconoció la salud y la seguridad como un principio y derecho fundamental en el trabajo y la incorporó a los otros cuatro ya declarados por esta organización: la libertad de asociación y la libertad sindical y el reconocimiento efectivo del derecho de negociación colectiva; la eliminación de todas las formas de trabajo forzoso u obligatorio; la abolición efectiva del trabajo infantil y la eliminación de la discriminación en materia de empleo y ocupación.

Actualmente, el Convenio sobre seguridad y salud de los trabajadores de 1981 (núm. 155) y el Convenio sobre el marco promocional para la seguridad y salud en el trabajo de 2006 (núm. 187) se consideran convenios fundamentales para dar efecto a la salud y la seguridad como un principio y derecho fundamental en el trabajo.

Glen Mpufane, director de salud y seguridad de IndustriALL, expresó:

“El reconocimiento por parte de la OIT de la salud y la seguridad como un principio y derecho fundamental en el trabajo es una victoria para la lucha de los trabajadores de todo el mundo. También es un testimonio y homenaje a los sucesivos años de lucha obrera por mejorar las condiciones de salud y seguridad en el lugar de trabajo.

La salud y la seguridad en el trabajo no es un beneficio por el cual negociar ni un favor que se debe pedir. Es nuestro derecho”.

El plan de acción del Congreso de 2021-2025 de IndustriALL Global Union sobre la promoción de los derechos laborales es coherente con las luchas de los trabajadores a lo largo de los años por la mejora de las condiciones de trabajo. Este se centra en los derechos fundamentales a la libertad sindical y la negociación colectiva, así como en la fijación de un salario mínimo adecuado, la limitación de la jornada laboral, y la salud y la seguridad en el trabajo.

IndustriALL está promoviendo y haciendo campaña por un enfoque basado en derechos que incluye las siguientes cuestiones:

  • La ratificación e implementación de los Convenios de la OIT sobre seguridad y salud en todos los sectores en los que está presente
  • El apoyo a la adopción de un convenio, idealmente sobre la protección de la salud y la seguridad contra los riesgos biológicos
  • La implementación del Convenio de Hong Kong

https://www.industriall-union.org/es/cuanto-mas-fuerte-es-el-sindicato-mas-seguro-es-el-lugar-de-trabajo

Global: Workers’ Memorial Day: The daily dangers seafarers and dockers face at work – ITF Global

As one company steps up to do the right thing in the Netherlands, another CEO faces charges for the 2020 death of a New Zealand stevedore

Fatigue is a seafarer’s constant reality. Imagine arriving in port after days on end of 10-16-hour shifts, facing harsh weather and frequent stops at ports taking away your chance to rest, not to mention the emotional and mental challenges of working in a risky environment for little pay, often thousands of miles away from beloved friends and family.

Then imagine being asked to take on a complex, dangerous job you have no training for: the lashing and unlashing of huge, heavy, metal containers – which can weigh up to 30,000kg, or around 16 times the weight of an average car – all while handling steel rods, turnbuckles, chains and wire rope, all rigged under tension.

It’s little wonder that forcing seafarers to do dockers’ work – which dockers are specifically trained to undertake – leads to the injury and deaths of seafarers every year, all around the world. And all because already highly profitable shipping companies prioritise their bottom lines over the safety of their workers.

Unifeeder’s positive step praised by European transport unions

So, when shipping companies decide to do the right thing and work constructively with workers and their unions, the trade union movement will always give positive acknowledgement where it’s due – which is why transport unions from across Europe are warmly welcoming Unifeeder ensuring that its vessels abide by the Non-Seafarers’ Work Clause (NSWC) in the Port of Rotterdam, the Netherlands.

ITF-affiliated unions, Nautilus International, Netherlands, the Estonian Seamen’s Independent Union, the Latvian Federation of Water Transport Workers, ver.di (Germany), the Pan-Hellenic Seamen’s Federation (Greece) and the Federeção de Sindicatos dos Trabalhadores do Mar (Portugal), all have collective bargaining agreements with the ship owners/managers that are operated by Unifor.

Alongside the ITF itself, they praise the “good work” of Unifeeder in ensuring that its ships in Rotterdam abide by the NWSC: that in a port where dock workers provide the cargo handling services, the ship’s crew are only allowed to carry out the work if there are not sufficient numbers of qualified dock workers available and there is prior agreement of the ITF Dockers Union or ITF Unions concerned.

The unions said to Unifeeder: “We welcome this development and strongly encourage Unifeeder to keep up the good work. We hope Unifeeder will continue honouring the applicable Non-Seafarers’ Work Clause, in Dutch ports as well as in other ports.”

New Zealand port CEO on the hook for lashing death – guilty verdict could trigger change across sector

The ever-present dangers of dock work and the all-too-often seen disregard for workers’ safety are also laid bare by new charges facing former Ports of Auckland CEO Tony Gibson – the first time a New Zealand chief executive has been charged over a workplace fatality.

Gibson faces personal charges from the NZ Maritime Safety Authority of breaching the country’s Health and Safety at Work Act 2015, in what the New Zealand Herald calls an “unprecedented prosecution”.

Port worker and father of six, Pala’amo (Amo) Kalati, was tragically killed in 2020 in the hold of a container ship while conducting lashing work. A crane lifting two 20ft containers was still partially connected to a third, which then broke free and fell into the hold, crushing Amo.

The port’s policies include a rule prohibiting lashers from working three containers from an operating crane. But the Maritime Safety Authority argues that policies were not appropriate to the risks, nor were they properly documented and implemented. Worse still, after four previous health and safety prosecutions under Gibson, the CEO already had a duty to act.

The corporate entity of the Ports of Auckland pleaded guilty to two charges of breaching the Health and Safety at Work Act in 2023, receiving a NZ$561,000 fine. But it is believed that if Gibson is found guilty it could trigger an overdue review of how dock work is undertaken across the New Zealand port sector.

Are you seafarer that has been told to do lashing work? 

If your company, master or officer is asking you to do lashing and unlashing in ports and they have no written permission from the local dockers’ union then they are in breach of this agreement. Let us know if this happens to you by sending us an email detailing what happened, the vessel name and location to ReclaimLashing@itf.org.uk

We will keep your details confidential to the ITF and won’t tell your employer. Protect your safety and support your brothers and sisters on the docks by refusing to do lashing and unlashing work in ports on vessels covered by ITF agreements!

https://www.itfglobal.org/en/news/workers-memorial-day-daily-dangers-seafarers-and-dockers-face-work