France: Direct 28.04 – Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail – CFDT

A l’occasion de la journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, retrouvez-nous en live le 28 avril à 14h (vidéo ci-dessous) pour une rencontre avec les militantes et militants de la maroquinerie, du paysage et de l’hospitalisation privée.

Le 28 avril est un moment important pour des millions de travailleurs et travailleuses à travers le monde. C’est l’occasion de mettre en lumière la nécessité d’agir continuellement pour faire respecter le droit en matière de santé et sécurité au travail.

Cette journée sera l’occasion de valoriser le travail de terrain mené par les équipes CFDT, à travers plusieurs témoignages qui démontrent qu’il est possible, par l’action, de faire évoluer les organisations du travail et d’améliorer les conditions de travail pour agir sur le maintien en emploi en bonne santé.

Global: International Workers’ Memorial Day 2025: Remember the dead, fight for the living – ITF

Every year, thousands of transport workers are killed while doing their jobs. Millions more suffer preventable injuries and illnesses due to dangerous working conditions. 

On International Workers’ Memorial Day, we honour their memory — and reaffirm our commitment to fighting for the living. 

From aviation to fishing, railways to the streets, docks to the seas – workers are still paying the price for a transport industry too often driven by profit, not safety. And in every corner of the industry, ITF unions are demanding change.

A union movement built on safety

Protecting lives and demanding safe, healthy workplaces has always been at the heart of the trade union movement — and always will be. At the ITF, we believe that no job is worth a life.  

At the 2024 ITF Congress, affiliates unanimously passed a motion that makes clear: every transport worker has a fundamental right to a safe and healthy working environment. That means protection from the hazards that cause stress, fatigue, injury, illness or death.

Safety is not optional — it’s a right

Every transport worker has the right to come home safe. But across our industries, employers and governments are still failing to take that right seriously. We’re raising our voice to say: enough is enough.

We’re calling on governments to ratify and enforce international safety standards, including: 

  • ILO C152 (Dock Work)

  • ILO C155 (Occupational Safety and Health)

  • ILO C161 (Occupational Health Services)

  • ILO C187 (Promotional Framework)

  • ILO C188 (Work in Fishing) 

  • ILO C190 (Violence and Harassment)

These aren’t just conventions. They’re lifesaving protections that every worker deserves. 

What we’re demanding from employers

Employers must take responsibility for workers’ safety — across every transport sector, every border, and every shift. 

We are demanding action now:

  1. Guarantee a safe and healthy working environment for all transport workers – whether directly employed, subcontracted, or working informally across global supply chains.

  2. Work with unions: Safety policies must be developed through negotiation with workers and their representatives.

  3. Make safety inclusive: That means a gender-responsive approach that protects not just physical safety, but also workers’ mental health, wellbeing, and freedom from violence and harassment.

  4. Invest in safety: Employers must provide adequate resources to implement safety measures and ensure all workers – including apprentices, cadets and trainees – have equal access to high-quality OSH training.

  5. Address the full spectrum of risk — including those linked to climate change, cross-border transport, and the introduction of new technologies.

  6. Recognise the commute as part of the job: Safe transport to and from work is a workplace issue, and employers must extend their duty of care beyond the worksite.

No more negligence. No more exploitation. No more silence.

Occupational safety and health is a fundamental right, and we will keep fighting until every worker, in every corner of transport, is safe.

https://www.itfglobal.org/en/news/international-workers-memorial-day-2025-remember-dead-fight-living

Global: Lugares de trabajo seguros para trabajadores y trabajadoras del sector de comida rápida ¡AHORA!

Imagen gráfica de un trabajador de Fast Food

¿Cómo se puede reconocer a quien trabaja en el sector de comida rápida en cualquier parte del mundo? Por las cicatrices en los brazos.
La industria de la comida rápida emplea a millones de personas en todo el mundo, en cientos de miles de locales. A pesar del enorme crecimiento del número de trabajadores y trabajadoras y de la rentabilidad, el sector ha optado por priorizar las ganancias sobre las personas, con condiciones de trabajo peligrosas y abusivas. Para muchos trabajadores y trabajadoras jóvenes, es nuestro primer trabajo y nos deja cicatrices de por vida.

Los trabajadores y trabajadoras de comida rápida merecemos un lugar de trabajo seguro. Y nos lo merecemos ahora.

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Global: Des lieux de travail sûrs pour les travailleurs-euses de la restauration rapide MAINTENANT !

Des lieux de travail sûrs pour les travailleurs-euses de la restauration rapide MAINTENANT !

Comment reconnaître un-e employé-e de de la restauration rapide n’importe où dans le monde ? Par les cicatrices sur nos bras.
Des millions de travailleurs-euses sont employé-e-s par l’industrie de la restauration rapide dans le monde, sur des centaines de milliers de sites. Malgré l’augmentation considérable du nombre de travailleurs-euses et de la rentabilité, le secteur a choisi de privilégier les profits au détriment des personnes, avec des conditions de travail dangereuses et abusives. Pour de nombreux-euses jeunes travailleurs-euses, il s’agit de leur premier emploi, qui les marque à vie.

Les travailleurs-euses de la restauration rapide méritent un lieu de travail sûr. Et nous le méritons maintenant.

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Global: Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail 28 avril – UN

photomontage d'une personne portant un casque de chantier et des schémas superposés

Révolution dans le secteur de la santé et de la sécurité : le rôle de l’IA et de la numérisation au travail

L’IA et les outils numériques révolutionnent la sécurité et la santé au travail. Aujourd’hui, les robots opèrent dans des environnements dangereux, se chargent des tâches lourdes, gèrent des matériaux toxiques et travaillent à des températures extrêmes. Ils effectuent des tâches répétitives et monotones, tandis que les dispositifs numériques et les capteurs peuvent détecter les risques à un stade précoce. Dans le même temps, en l’absence de mesures de sécurité et de santé au travail adéquates, les technologies numériques peuvent entraîner des accidents, des risques ergonomiques, une intensification du travail, une réduction du contrôle du travail et des frontières floues.

La campagne 2025 met en lumière la manière dont les nouvelles technologies transforment la santé et la sécurité au travail (SST), notamment par l’automatisation des tâches, l’utilisation d’outils de SST intelligents et de systèmes de contrôle, la réalité étendue et la réalité virtuelle, ainsi que la gestion algorithmique du travail.

La transformation numérique du travail a entraîné une évolution des modalités de travail, telles que le télétravail et les plateformes numériques de travail, qui seront examinées plus en détail.

L’Organisation international du Travail (OIT) publiera un nouveau rapport et du matériel promotionnel analysant ces questions cruciales, évaluant comment la transformation numérique peut améliorer la sécurité et la santé au travail, et soulignant les réponses des gouvernements, des employeurs, des travailleurs et d’autres parties prenantes pour atténuer les risques potentiels en matière de sécurité et de santé.

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France: 759 morts au travail en 2023 – une aggravation alarmante qui appelle une réponse à la hauteur – CGT

759 mort·es au travail en 2023 : une aggravation alarmante qui demande une réponse à la hauteur.

Publié le 23 avr. 2025

1282 travailleur·euses sont mort·es au travail ou du fait du travail, dans un silence assourdissant des pouvoirs publics. La CGT alerte sur la dégradation des conditions de travail et ses conséquences sur la santé des travailleur·euses.

A l’occasion de la journée mondiale pour la santé et la sécurité des travailleurs et travailleuses, le constat est glaçant : 

  • 759 morts au travail, 21 décès de plus qu’en 2022 soit une augmentation de 2,8% en un an ;
  • 332 morts des suites d’un accident de trajet ;
  • 196 morts des suites d’une maladie professionnelle, soit un accroissement de 7,1% ;
  • 3700 cas supplémentaires des troubles musculosquelettiques (TMS), soit une hausse sans précédent de 9,5%. 

Par ailleurs, la sous-déclaration des accidents du travail et maladies professionnelles (AT/MP), dont le montant est estimé entre 2 et 3,8 milliards d’euros, vient, par ricochet, plomber le budget des indemnités journalières maladie, réformées dernièrement par le gouvernement Bayrou au détriment des malades.

Les réformes successives du système de retraite, qui repoussent l’âge de départ aujourd’hui à 64 ans, ont des conséquences catastrophiques sur la santé des travailleurs et travailleuses, et notamment sur la reconnaissance de la pénibilité. 

Avec la concertation ouverte par le Premier ministre, ce sont les services actifs et super actifs de la fonction publique qui sont sur la sellette. Concrètement ce sont des métiers essentiels comme les aides-soignantes ou les égoutiers qui pourraient voir leur dispositif de départ anticipé supprimé. Rappelons que les égoutiers ont une espérance de vie inférieure de 17 ans à la moyenne générale : si cette réforme passe ils seraient condamnés à ne jamais arriver à la retraite !

Gouvernement et patronat s’abritent derrière le C2P (compte professionnel de prévention) comme « la » solution à la pénibilité. Or ce compte individuel a des critères tellement restreints que très peu de travailleur·euses y ont accès (environ 5000 comptes sont ouverts aujourd’hui). La CGT s’est par ailleurs opposée à la mise en place du Fonds d’investissement pour la prévention de l’usure professionnelle (FIPU) car ce sont des subventions aux entreprises (1 milliard / 4 ans) pour accompagner les transitions professionnelles sans reconnaissance de la pénibilité. 

La CGT revendique aussi pour tous les travailleurs et travailleuses : 

  • Des départs anticipés pour les métiers pénibles, l’invalidité, l’incapacité, le handicap et les carrières longues
  • Le retour des Comités d’Hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) en intégrant la dimension environnementale
  • L’intégration de la médecine du travail dans la Sécurité sociale
  • Le doublement du nombre d’inspecteur·rices du travail et des contrôleur·ses /préventeur·ses des caisses d’assurance retraite et de la santé au travail (CARSAT)

Ce 28 avril, la CGT visibilisera les métiers particulièrement pénibles et accidentogène lors de rassemblement devant les hôpitaux lieux symboliques où arrivent de trop nombreux travailleurs et travailleuses blessé·es, notamment à Nantes, Paris, Anges, Le Mans…

La CGT appelle à renforcer ces actions en affichant nos métiers en tenue profession­nelle (égoutiers, blouses blanches, casques, et tous signes professionnels), ou selon les réalités locales devant les services du minis­tère du travail (Dreets, Deets).

Montreuil, le 23 avril 2025

CGT

Austria: Tag der Gesundheit am Arbeitsplatz – OGB

Laut Dachverband der Sozialversicherungsträger wurden im Jahr 2022 in Österreich 93.562 Arbeitsunfälle und 14.072 Fälle von Berufskrankheiten registriert. Tirols ÖGB-Vorsitzender Philip Wohlgemuth warnt anlässlich des Tages der Gesundheit am Arbeitsplatz am 28. April vor den Gefahren und Gesundheitsrisiken, die am Arbeitsplatz lauern, fordert eine Aufstockung des Arbeitsinspektorats und die Einführung eines „Überstunden-Euro“.

„Arbeitsunfälle gehören zum traurigen Arbeitsalltag, mitunter enden sie sogar tödlich wie in den vergangenen Monaten auch in Tirol. Auch Berufskrankheiten sind eine unterschätzte Gefahr für die Beschäftigten!“, zeigt Wohlgemuth auf. Berufskrankheiten sind auf einer eigenen Liste erfasst und gehen unter anderem zurück auf körperlich äußerst belastende Tätigkeiten oder den Kontakt mit gesundheitsschädigenden Materialien und Stoffen. Eine wichtige Kontrollfunktion nimmt hier das Arbeitsinspektorat ein. „Das Arbeitsinspektorat leistet ausgezeichnete Arbeit, allerdings bräuchten wir bei dieser unverzichtbaren Einrichtung dringend eine personelle Aufstockung. Durch die steigende Anzahl an unselbständig Beschäftigten wird die Schieflage immer gravierender!“, zeigt Wohlgemuth auf. Er sieht vor allem auch einen Bedarf an Inspektor:innen mit branchenspezifischen Kenntnissen, damit bei den Kontroll- und Beratungstätigkeiten ausreichend Fachwissen genutzt werden kann.

Gewalt am Arbeitsplatz als Schwerpunkt 2024
Das Arbeitsinspektorat legt im Jahr 2024 einen Schwerpunkt auf den Bereich Gewalt am Arbeitsplatz. „Auch in diesem Bereich leistet das Arbeitsinspektorat präventive Arbeit und sorgt für die Einhaltung der gesetzlichen Vorgaben. Umso wichtiger ist es, dass diese wichtige Stelle ihrer Tätigkeit in großem Umfang nachkommen kann. Gewalt am Arbeitsplatz geschieht häufig, die Folgen sind für die Betroffenen verheerend. Viele können aufgrund der psychischen Folge gar nicht mehr in ihren Beruf zurückkehren. Auch da müssen wir dringend nachbessern.“

Der Österreichische Gewerkschaftsbund (ÖGB)

Mauritius: 28 April activities focus on artificial intelligence and deadly dust – CTSP

Confédération des Travailleurs des Secteurs Publique et Privé (CTSP) in Mauritius, an affiliate of global unions BWI and IndustriALL, reports that 28 April activities have included a tripartite discussion on the impact of Artificial Intelligence on occupational safety and health and another on deadly dust.

 

Poland: Światowy Dzień Bezpieczeństwa i Ochrony Zdrowia w Pracy 28.04.2025

28 kwietnia 2025 r. obchodzimy Światowy Dzień Bezpieczeństwa i Ochrony Zdrowia w Pracy pod hasłem „Cyfryzacja i sztuczna inteligencja – nowa era pracy”.

Z tej okazji Międzynarodowa Organizacja Pracy (MOP) przygotowała raport, w którym podkreśla pilną potrzebę aktualizacji przepisów bhp, aby nadążały za dynamicznymi zmianami technologicznymi.

MOP zwraca uwagę na kluczowe wyzwania, takie jak:

 ✔️ obciążenia ergonomiczne i psychiczne wynikające ze współpracy z robotami i systemami nadzoru, ✔️ stres i wypalenie zawodowe spowodowane zarządzaniem algorytmicznym,

✔️ zagrożenia cybermobbingiem i izolacją w pracy zdalnej,

✔️ przeciążenia poznawcze i fizyczne związane z długotrwałym użytkowaniem VR i AR.

 W swoim najnowszym raporcie MOP wskazuje pięć strategicznych kierunków działań, które powinny stanowić fundament bezpiecznej i sprawiedliwej cyfryzacji świata pracy:

  stworzenie regulacji zapewniających bezpieczną interakcję człowiek-maszyna,

 wzmocnienie ochrony danych osobowych i prywatności pracowników w środowisku cyfrowym,

 zagwarantowanie prawa do „bycia offline”, chroniącego czas wolny i zdrowie psychiczne pracowników,

 systematyczne podnoszenie kompetencji cyfrowych i zapewnienie dostępu do szkoleń,

 pełne zaangażowanie pracowników i ich przedstawicieli w proces projektowania i wdrażania nowych technologii.

 Szczegółowe informacje można znaleźć w raporcie Międzynarodowej Organizacji Pracy, dostępnym na stronie Dnia w portalu CIOP-PIB: www.ciop.pl/28kwietnia2025

 

Global – International Workers’ Memorial Day 2025: Protecting workers’ rights in the age of digitalisation and artificial intelligence – ITUC

The ITUC is using this year’s International Workers’ Memorial Day, 28 April, to call for urgent action to safeguard workers’ lives and rights in the age of digitalisation and artificial intelligence (AI).

AI is transforming the world of work at unprecedented speed. But behind the promise of innovation lies a darker reality: algorithmic management, constant surveillance, impossible productivity targets, and dangerous working conditions. Technology is being used not to improve working conditions and safety, but to exploit them — putting lives and health at risk.

  • AI-driven management is already intensifying pressure on 427 million workers worldwide.
  • 80% of large employers use AI to track individual worker productivity.
  • Workers are facing burnout, injuries and unbearable stress from non-stop monitoring, unrealistic targets and zero input on how technology is used.

“Too often artificial intelligence is being deployed not as a tool for progress but as a weapon against workers.” ITUC General Secretary Luc Triangle

“From warehouses to hospitals, delivery bikes to data labs, workers are under pressure like never before. The deployment of new technologies must respect the norms of any other changes in the workplace: workers have a right be consulted and included. This basic, democratic, workplace right will ensure the use of AI is designed with safety, fairness and dignity at is core. Workers and their unions must have a seat at the table for the benefit of all.”

Deployment of new technologies, such as AI, without proper consultation with workers and their unions is already causing serious problems around the world:

  • In the Philippines, 19-year-old delivery rider Jasper Dalman died while working for Foodpanda. His union, RIDERS-SENTRO, won recognition and insurance rights after his death highlighted the deadly consequences of algorithmic exploitation that set impossible productivity targets.
  • In Turkey, TikTok content moderators employed by Telus were sacked after organising against inhumane AI-managed workloads and trauma-inducing content.
  • In the US, nurses working through platforms face AI-controlled shift apps that bypass worker protections that create dangerous conditions for them and their patients.

The ITUC is calling for:

  • Full involvement of unions in the design and deployment of workplace AI.
  • Transparent, human-centred technology that upholds rights and safety.
  • A binding ILO Convention on platform work to protect all workers in the digital economy.

This 28 April, we remember the dead – and fight for the living. Technology should work for us, not against us.

The new ITUC report, ‘Artificial intelligence and digitalisation: A matter of life and death for workers’, identifies the physical and psychosocial harms at work when these technologies are introduced without consulting workers. Check out the campaign materials.

IWMD 2025 – English graphicsIWMD 2025
IWMD 2025 – Gráficos en españolIWMD 2025
IWMD 2025 – Graphiques en françaisIWMD 2025
IWMD 2025 – Gráficos em portuguêsIWMD 2025

Remember the dead, fight like hell for the living